Le procès des socialistes-révolutionnaires
 

Le 23 mai , s’ouvre à Moscou le premier de ces procès politiques qui vont désormais ponctuer toute l’histoire de l’URSS. Les bolcheviks ont jusque-là éliminés leurs adversaires politique sans y mettre de cérémonie.  Mais ils ne peuvent se débarrasser des socialistes révolutionnaires comme il l’ont fait pour Makhno. Les socialistes révolutionnaires bénéficient d’un important soutient populaire dans les campagnes, surtout chez les moujiks « inassimilés », les éliminer purement et simplement seraient trop risqué, ils faut les discréditer aux yeux de l’histoire. La tache est dure car les socialistes révolutionnaire de gauche sont autant que les bolcheviks les auteurs incontestés de la révolution, de plus comme les bolcheviks, avec Lénine, ils ont dans leurs rang un leader charismatique et populaire : Marie Spiridonova.
Trotski se transforme pour l’occasion en grand inquisiteur, les socialistes révolutionnaire se défendent de toute leurs forces (aucun ne plaide coupable), c’est sans espoir leur sort est à été bien préparés par Trotski et Dzerjinski. C’est la mort. A l’issue du procès les quatorze accusés sont condamnés à mort. Leurs destins est entre les mains de Boukharine. Les quatorze condamnés bénéficient à la surprise général de sursis. Trotski enrage. La clémence de Boukharine est beaucoup plus pernicieuse que la cruauté de Trotski. Exécutés, ils deviennent des martyres. Graciés ils deviennent des morts vivants, anonymes destinés irrévocablement à l’oubli.



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